Tombante, décadente. Te voilà, ma guitare !
Regard symphonique, qui déchaine les tempêtes
Et broie les os, surpassant les trompettes.
Pète ! Détruit ! Qu’aucune lumière ne luit.
Messie de Métal, tes six clés sans portes
M’emportent et apportent du cyanure à la bouche
Du despote, grattant et raclant les fonds
D’une Humanité se tranchant elle-même l’aorte.
Porte cette rage et cette haine de la mort !
Tord mes genoux et sublime ses reins,
De manière à ce que nous partageons ce viol serein.
Divin, son ventre au contenu maudit dort encore.
D’or et de lumière est cette musique létale
Qui transperce ce monstre d’ordre fœtale.
Fatal, l’abominable chérubin se joue de nos sens.
Page de L’Apocalypse, il revêt quatre apparences :
Guerre. Insipide et délectable opium que l’Homme fume.
Légumes. De détruire la viande, ils ont jurés.
Téléréalité. Le fléau qui éradiquera l’Humanité.
Rap. Ultime ennemi du Métal salvateur, qu’il asservit de son enclume.
Guidés par de gutturales guitares, de battantes batteries,
Et par des chants viscéraux, contentons-nous d’aimer comme à Mytilène
Où notre anandryne favorite, de nous sûrement, se rit (ou se ressert en riz).Je t’aime, ma douce, froide comme l’automne ou chaude comme la laine.
dimanche 14 février 2010
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